RÉPUBLIQUE DU KENYA DANS LA HAUTE COUR DU KENYA ELDORET Appel en matière criminelle n° 51 DE 2011 KENNEDY CHIMWANI MULOKOTO ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: APPELANT CONTRE RÉPUBLIQUE ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: DÉFENDEUR JUGEMENT L'appelant, KENNEDY CHIMWANA MULOKOTO, a été condamné pour l'infraction d’abus sexuel sur mineur en violation de l'Article 8 (1), lu conjointement avec l'Article 8 (2) de la Loi sur les Infractions Sexuelles. Le magistrat de première instance l'a alors condamné à une peine de réclusion à perpétuité. M. Okara, l'avocat de l'appelant a fait valoir que l’accusation n'a pas prouvé la culpabilité au-delà de tout doute raisonnable. Le défendeur a fait remarquer que la plaignante, qui était âgée de 3 ans, n'a pas témoigné. En lieu et place, c’est sa mère qui a témoigné. La mère de la plaignante n’était pas sur les lieux du crime, au moment des faits. Elle n'a appris l'incident que beaucoup plus tard. PW2 est censée avoir vu quelqu'un s’enfuir. Cependant, le défendeur affirme que PW2 n'a pas vu l'appelant. Une personne dont l'identité n'a pas été divulguée est censée avoir informé PW2 de l’incident. Bien que le médecin a témoigné que la plaignante avait été abusée, l'appelant a soutenu que le médecin n’avait aucune idée de l'identité de l'agresseur. En outre, tous les tests qui ont été menées sur l'appelant étaient négatifs. Ce qui l’a conduit à soumettre qu'il n'y avait aucune preuve pouvant le relier à l'infraction. Enfin, il a été affirmé que le tribunal de première instance a commis une erreur, en rejetant sommairement la défense de l'appelant, et aussi en ne tenant pas compte des mesures d'atténuation. Mme Ruto, l'avocat de l'Etat, a fait valoir que la mère de la plaignante a été contrainte, par la loi, à témoigner au nom de sa fille. Elle a pris la place de sa fille qui était incapable de témoigner.

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