ARRET R.P.A 2599 Ministère public et partie civile MBEHERWA contre le prévenu SALEH FARAH Par sa déclaration faite et actée le 22/06/2010 au greffe du tribunal de grande instance d' Uvira, le prévenu SALEH a relevé appel du jugement RP 2056 prononcé par le tribunal précité qui en date du 14/06/2010 à dit établi en fait comme en droit l'infraction de viol réputé à l' aide de violence à sa charge, l'a condamné de ce chef à Sans de SPP et au paiement de 100.000 FC d'amende ou à défaut servir 30 jours de servitude pénale su bsidiaire, l' a en outre condamné au paiement de la som me équivalente au Francs Congolais de 3500$ à titre des D.I. au profit de la partie civile MBEHERWA SHEMWENGE l'a enfin condamné en paiement des frais. À l'audience publique du 8/09/2010 au cours de laquelle cette cause était appelée en personne instruite, plaidé et prise en délibéré, les parties ont comparu en personne sur remise contradictoire, la partie civile assistée de son conseil maitre ALAIN MAYUTO, tan disque le prévenu assisté de son conseil maitre DIDIER CIMUSA, tous avocat au barreau de Bukavu. La sa isine de la cour est donc régulière. Interjeté dan s le formes et délai de la loi, l'appel du prévenu sera reçu . Il ressort des pièces du dernier et des éléments recueillis lors de l' instruction à l'audience que les faits de la présente cause peuvent être ainsi résumés : SALEH FARAH, mécanicien de son état et actuel prévenu est aujourd'hui le père biologique du bébé de 2 mois et demi que porte entre ses bras la nommée KITUZA SHEMWENGE, sa mère. Cette dernière est devenue la femme du mécanicien précité quand elle était encore mineure d'âge, soit âgée de 17 ans. En fait, c' est lorsque la famille de kituza est mise au courant des rapports sexuels consommés le 19/01/2009 par SALEH avec leur fille encore mineure d'âge qu'elle a décidé de conduire celle-ci dans la famille du garçon où la victime est accueillie et confiée aux bons soins du violeur. Les deux finissent par cohabiter pendant plusieurs mois sous un toit conjugal de fait occasionné ainsi par le comportement de deux familles . Ce n'est que le 23/03/2010 que la famille de la victime SALEH par le biais de son grand frère MBEHERWA SHEMWENGE Daniel s'est ressaisie, elle a récupé ré la fille déjà grosse et l'a présenté devant l' OPJ de la police nationale du bataillon chargé de la protection d'enfants, détachement d'Uvira. I Le préven u SALEH est arrêté et lors de son interrogatoire, il reconnait avoir eu des rapports sexuels avec kituza devenue sa femme quand cette dernière était encore mineure. Aussi bien deva nt l'OMP, le 1er juge que devant la Cour, il tentera de faire croire que la fille était âgée de 18 ans lors de faits. Dans tous le cas, le 1er juge a condamné le prévenu comme ci-haut indiqué qui a contesté cette décision et a formé le présent recours . Dans ses moyens d' appel, le prévenu reproche au l e' juge de lui avoir appliqué une loi postérieure aux faits commis le 9/01/2009. Ensuite, il soutient qu'à cette dernière date, il était aussi mineur d'âge dans la mesure où il est né en 1990, donc le 1er juge n' était pas compétent et ne pouvait lui infliger une sanction pénale. En outre, il prétend que le juge assum'é qui était membre de la composition qui l'a condamné n'avait nullement prêté serment exigé par la loi. Enfin, il déclare qu'il y a eu contradiction sur l'âge de la victime car sa famille a soutenue qu' elle est née tantôt en 1996, tantôt en 1992. Il demande à la Cour de

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