À LA COUR SUPREME DE LA GAMBIE
PMC NO 11/04
ENTRE
MARGARET JANE ROBERTON KOYATE - REQUERANTE
ET
MOUSSA KOYATE - DEFENDEUR.
JUGEMENT
La requérante Margaret Jane Roberton Koyate a poursuivi le défendeur pour dissolution de leur mariage
célébré le 21 juin 2000 au bureau d'enregistrement de Bath, Nord-est de Somerset, Royaume-Uni. Elle
demande également le transfert du bien matrimonial à Bakary Sambuya au seul nom de la requérante et à la
remise du véhicule du défendeur ou de sa valeur monétaire à elle.
Les partis avaient depuis le mariage cohabité d'abord au Royaume-Uni et plus tard en Gambie. Il n'y a aucun
problème de mariage.
La requête qui a été déposée le 23 mars 2004 et a été signifié au défendeur Moussa Koyate le 30 mai 2004. Le
défendeur malgré le fait qu'il ait été notifié n'a apporté aucune réponse et tout au long de la procédure n'a fait
aucun effort pour constituer sa défense.
Dans la requête de six paragraphes et le témoignage assermenté de la requérante, elle a ainsi présenté sa cause:
le défendeur est un travailleur social professionnel au Royaume-Uni, mais travaille sur le développement
communautaire lorsqu'il est en Zambie. Le défendeur est retourné en Gambie en fin 2003. La requérante est
revenu trois semaines plus tard en Novembre 2013 rejoindre son mari.
En reprenant la cohabitation en Gambie, la requérante a constaté que le défendeur buvait tous les jours. Dans
la nuit du 18 décembre 2003, il est rentré chez lui entre 10 et 11 heures du soir, saoul et agressif. La requérante
a dû quitter la maison et aller dans la brousse afin de lui échapper. Il lui a criée dessus, la maltraitant , jurant et
voulant la frapper.
Les parties vivaient sur cinq hectares de terre sur lesquelles la maison matrimoniale est construite. Les parties
ont un gardien et un chauffeur vivant sur les lieux.
Après son comportement abusif ce soir-là, le défendeur a pris la voiture et a conduit jusqu'en ville. La
requérante a ensuite été persuadé par ses employés de revenir à la maison et de verrouiller les portes. Elle l'a
fait. Vers 2 heures du matin ce soir-là, le dfendeur est retourné et il n'y avait pas grand monde car les gens
étaient allés au lit. Le défedeur a ensuite conduit très près de la maison avec les lumières de la voiture
allumées. Il est descendu vers l'arrière de la maison en criant et frappant des choses. Il a également brisé les